Naissance: extrait 1

Plus tard. Sur une terrasse de café.
Laurence observa, l’air avide, la montagne de crème fraîche qui recouvrait la tasse de cappuccino déposée devant elle. Elle saisit la cuillère et en cueillit une lampée, qu’elle laissa doucement fondre sur sa langue.
Mmmmm…
Elle ferma les yeux, les rouvrit et, fébrile, plongea dans son sac-à-main. Elle en sortit le carnet. Coucha sur papier d’autres ressentis. C’était tellement important de fixer par écrit ce qu’elle vivait. Pour donner de l’ampleur à sa vie. Pour qu’elle se sente vivre et n’ait pas l’impression d’être une coquille vide.

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